C’EST UN APPEL À LA RAISON ET UNE RECOMMANDATION
Cette recommandation s’adresse à vous, clients annonceurs, avec qui nous avons travaillé, travaillons et travaillerons un jour. Comme toutes nos recommandations, elle intéresse votre image. Et elle nous concerne aussi, nous qui sommes vos agences conseil en communication.
IL Y A URGENCE À TRANSFORMER LE CONTRAT QUI LIE VOS BESOINS À NOS MÉTIERS
Avocats de votre réputation, médecins de vos problématiques de communication, architectes de vos événements, nous n’avons jamais jugé nécessaire de réglementer nos relations avec vous, comme le font les avocats avec leurs clients, les médecins avec leurs patients, les architectes avec leurs commanditaires.
Pourquoi? Parce que nous considérons qu’au-delà des notifications de marché ou des devis signés, la confiance doit régner. Quand vous nous confiez un dossier, nous en faisons une mission. Quand vos objectifs sont posés, ils deviennent les nôtres. Nous travaillons par engagements réciproques. Nous nous efforçons d’agir à vos côtés en partenaires bien plus qu’en prestataires.
Mais aujourd’hui, ce pacte de confiance est trop fragile.
Les mauvaises pratiques deviennent la norme
La mise en compétition de nos agences prend une tournure qu’aucun chef d’entreprise d’aucun secteur économique ne peut juger raisonnable. Nous constatons avec inquiétude la généralisation de principes pernicieux.
La consultomanie : elle tient désormais de la frénésie. Pour une simple plaquette 3 volets, 10 agences sont invitées à concourir là où trois devis suffiraient. La durée des collaborations se contracte: à peine choisis, nous voilà remis en concurrence, quand bien même nous avons donné satisfaction. Les appels d’offres sont lancés à tout bout de champ, sans limite de candidats, sans transparence sur leur identité, sans pré-sélection sur dossier, avec réponse attendue dans les délais trop courts.
Le bénévolat contraint : des notes d’intentions détaillées, des stratégies sur-mesure, des concepts créatifs originaux et des déclinaisons (maquettes graphiques, story-boards de films…) quasiment finalisées sont exigées de nous en phase concours. Sans rémunération, ni dédommagement… Et même sans garantie que nos livrables ne soit pas recyclés par ailleurs.
La dictature du moins-disant : les politiques d’achat qui nous sont imposées présentent des critères de choix de plus en plus dé-corrélés de la réalité de nos métiers, de la qualité et du travail à fournir, du sens à donner à la communication dans chaque mission.
Notre valeur ajoutée nous est soustraite
Nous sommes préoccupés par la perte de connaissance et de considération pour notre travail dans toutes ses dimensions : conseil, créativité, service, accompagnement.
De tous les signaux d’une perception dégradée de nos métiers, un des plus criants est la généralisation des missions impossibles, celles qu’on ne peut refuser et qui exigent qu’on réalise en 24h ce qui nécessite en temps normal plusieurs jours ouvrables. Un autre signal, tout aussi préoccupant, est la contestation fréquente de nos honoraires qui rémunèrent le pilotage et le suivi (pourtant indispensable) de nos chefs de projet.
Pour pouvoir travailler, il nous faut systématiquement céder les droits sur nos créations intellectuelles originales, pour toujours, tous les usages sur tous les canaux et dans le monde entier. Nous sommes ainsi privés de nos droits élémentaires sur le fruit de centaines d’heures de conception et de réalisation.
N’est pas expert en communication qui veut, mais n’importe qui peut revendiquer de l’être. Cette réalité sème la confusion, crée de la déception, porte atteinte à l’ensemble de notre profession.
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